Vous écrire pour cet autre qui ne sera jamais
comme vous ou comme vos enfants.
Cet autre des regards furtifs, des coups d'œil
à la dérobée, des fuites trop
peu discrètes.
Cet autre que vous distinguez sans arriver à
le cerner, sans réussir à y dessiner
des contours familiers.
Cet autre qui réfléchit une étrange
et inquiétante image de vous-même.
Il me faut dès maintenant faire mes réserves
d'humour, de cynisme et de rigolade. Mon Paul je crois
qu'on va rigoler longtemps, tiens-toi les côtes
et accroche toi !
“Un cri silencieux dans ce témoignage attachant d’un père avec son fils.”
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